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Actualité

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Championnat de France des 24 h à St Maixent les 14 et 15 septembre 2024 

Cette année encore, notre inusable Yves participait aux championnats de France de 24h. La tâche s'annonçait ardue car il arrive en fin de catégorie M7 et devait affronter des jeunes adversaires de tout juste 70 ans mais il a fait plus que de se défendre face à ces petits jeunes de sa catégorie, voici son récit : 

« Championnat de France des 24 h à St Maixent les 14 et 15 septembre 2024 : 

 

Depuis quelques années je participe régulièrement à ce

championnat de France, une course exigeante, mais dans laquelle

je réussi assez bien. L’année dernière la chaleur et un

entrainement peut-être insuffisant mon contraint à abandonner

après 8h et 60 km. Cette année l’entrainement a été bien mené,

mais malgré tout, l’échec de l’année dernière reste un peu dans

ma mémoire, une interrogation, arriverais-je au bout des 24h de

course. Le départ approche, ma chambre d’hôtel est réservée

pour la veille du départ et je suis prêt. Comme habituellement

j’arrive la veille au soir, le vendredi 13 et je récupère mon dossard

pour la course. 

Ca y est, c’est le jour J je suis prêt, sur la ligne de départ, les

dernières instructions pour la course sont rappelées, et le départ

est donné pour 24h de course. Le circuit, 1,26 km une partie plate,

une petite côte une partie sinueuse sur 200m de terrain

« stabilisé » puis une descente sur 20 m et 3 m de dénivelé. 
Je suis parti, comme à l’entrainement suivant le cycle que j’ai

répété, ce cycle d’une heure est composé de 40 minutes de

course suivi de 20 minutes de marche, puis au bout de 6 heures

les temps sont divisé par 2, soit 20 minutes de course suivi de 10

minutes de marche. Maintenant J’ai fini mon premier cycle de

 course, et j’attaque mon premier cycle de marche. Grace à

l’écran de résultat, à chaque tour je peux voir mon classement

général, mon classement dans la catégorie, le nombre de km

parcouru.  
Après 6 heures de course, mon allure est régulière et ma

moyenne ne faibli pas. J’ai parcouru 51 km, je suis classé 88ème

sur 176 et 4ème dans ma catégorie Master 7. Le temps est idéal,

il fait beau et pas trop chaud. Pour le moment pas de problème de ravitaillement, je consomme ce que j’ai apporté, des gels énergétique, des petits sandwichs jambon pain de mie et de la semoule au lait en petit pot, genre yahourt.  
Les heures passent et je continue ma course sans trop de difficulté. Le jour commence à tomber, et le froid avec, je mets un coupe-vent sans manche, mais ça ne suffit pas, je passe une petite polaire sous le coupe -vent, et je mets des gants et c’est bon.  
La nuit commence à tomber et mon classement s’améliore, je suis maintenant 70ème encore quelques heures passent il est 22heures et je viens de passer la mi-course, çà fait donc 12heures que je tourne sur ce petit circuit. C’est un moment important car il me reste moins de temps à faire que ce que j’ai déjà fait et j’ai parcouru 96 km. Je suis passé 2ème de ma catégorie, bonne nouvelle, peut-être des abandons, 2 à la fois, ça parait beaucoup. Mon classement global continue à progresser, je suis maintenant dans les 65ème au scratch.  
2 heures du matin le commentateur de la course va se coucher et on nous laisse tout de même un peu de musique pour nous accompagner. Maintenant la fatigue est bien là, et les problèmes digestifs aussi, j’ai du mal manger et aussi à boire. Je tente un peu tout, et je me tourne vers le ravitaillement commun, dont je n’avais profité que pour de l’eau. Je tente l’oasis orange, ça passe à peu près, et quelques Tuc salés, mes arrêts sont plus nombreux aux ravitaillements. 
Il est 4 heures du matin et je passe les 18heures de course (3/4 du temps total) j’ai parcourus 135km. La musique s’est tue et la vitesse diminue aussi. Mon classement général continue à s’améliorer, je suis 52ème, mais par catégorie je suis repassé à la 3ème place. La digestion est toujours compliquée, mais je me force à boire régulièrement un peu d’eau pour éviter la déshydratation bien que la température ne soit pas bien élevée. Le temps passe doucement, un peu aussi comme la vitesse qui baisse toujours.  
Il est maintenant 7 heures du matin, les premières lueurs du jour commencent à apparaitre. Le plus gros de la course est fait, et la fatigue se fait bien sentir. Je décide de faire les 3 dernières heures en marchant. Ca va moins vite , mais la petite côte a eu raison de moi. Les dernières heures s’écoulent lentement, enfin la dernière heures arrive, puis les dernières minutes et enfin le coup de pistolet final met fin à la course.  
Ca y est je l’ai fait, j’ai réussi mon paris je termine cette course « tourniquet » sans fin ou presque, résultat : 170,660km parcouru 48ème au scratch sur 176 et 3ème de la catégorie Master7 (médaille de bronze).

 

Yves DUGAS  

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